J'aime à chercher le cèpe obscur, dans le mystère
Des feuilles, sous la mousse et les brins de bois mort,
Parmi l'ombre où, charnu, rond et secret, il dort.
J'arrache au sol son pied tout renflé, sans effort,
Je l'élève en riant d'un rire solitaire,
Et je respire son parfum subtil et fort
Toute la moisissure exquise de la terre.
Fernand Gregh
Superbe !
RépondreSupprimer... tu l'as mangé ?
Bien sûr ! Et pas que lui !!!
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